Sa jeunesse racontée en bande dessinée

Journaliste et scénariste de bande dessinée, Victoire N‘Sondé ne garde que de bons souvenirs de son enfance et de sa jeunesse au Mée-sur-Seine où elle a fait toute sa scolarité. Elle se rappelle sa vie joyeuse entourée de ses parents et de sa famille nombreuse qu’elle raconte dans sa première bande dessinée « Brazza-sur-Seine : le monde d’Albertine ».

Un grand sourire, une énergie débordante, un enthousiasme communicatif : Victoire N’Sondé, aujourd’hui journaliste scientifique, vous raconte son enfance et sa jeunesse dans sa ville verte du Mée-sur-Seine qu’elle affectionne tout particulièrement. « Je suis née à Melun et j’ai mené toute ma scolarité au Mée jusqu’au lycée George Sand où j’ai passé mon bac ! Je n’ai que des bons souvenirs de mes amis et beaucoup de mes enseignants qui avaient une réelle bienveillance », se souvient Victoire.

Elle sait que cette période de sa vie l’a construite: « Je suis d’origine congolaise et avec mes parents et les dix enfants de notre famille, nous avons reçu une éducation stricte mais on s’amusait beaucoup ! Mon père allait à toutes les réunions d’école car les études de ses enfants étaient très importantes pour lui. Si la vie n’était pas toujours facile, nos parents nous racontaient des histoires et on chantait très souvent ! », se remémore Victoire.

Et de cette enfance débordante de joie, elle a voulu en faire une histoire racontée dans sa bande dessinée. Un bonheur à l’état pur « où il n’y avait aucun clivage sur les valeurs de partage ». Elle est fière de ses parents, de ses frères et sœurs qui ont tous eu leur bac. Elle se souvient de ses études de biologie à Jussieu puis de son école de journalisme à Lille. Elle raconte avec passion sa collaboration au magazine 60 millions de Consommateurs ou ses 4 ans à France 5 dans l’émission la Quotidienne.Férue de littérature (de Victor Hugo à Alain Mabanckou), elle a adoré se plonger, enfant, dans les histoires d’Astérix et Lucky Luke. Une conférence au festival de la BD à Angoulême va lui donner l’envie d’en écrire une. Elle suivra une formation et y rencontrera son dessinateur Petit Pouzet. Et le projet prendra corps avec cette envie de raconter toute cette vie en banlieue faite de mixité sociale et culturelle. Ce bonheur simple fait de rencontres amicales, de vacances en colonies, de joies communicatives… Une vie qu’elle a eu envie de partager avec ses lecteurs pour casser les préjugés. Avec un rêve secret: que tous les enfants du Mée puissent dévorer sa BD à la médiathèque !